Bibliographie
La stratégie du choc. Montée d’un capitalisme du désastre, Naomi Klein, Editions Actes Sud
Qu’y a-t-il de commun entre le coup d’Etat de Pinochet au Chili en 1973, le massacre de la place Tiananmen en 1989, l’effondrement de l’Union soviétique, le naufrage de l’épopée Solidarnosc en Pologne, les difficultés rencontrées par Mandela dans l’Afrique du Sud post-apartheid, les attentats du 11 septembre, la guerre en Irak, le tsunami qui dévasta les côtes du Sri Lanka en 2004, le cyclone Katrina, l’année suivante, la pratique de la torture partout et en tous lieux – Abou Ghraïb ou Guantánamo – aujourd’hui ?
Tous ces moments de notre histoire récente, répond Naomi Klein, ont partie liée avec l’avènement d’un “capitalisme du désastre”.
Approfondissant la réflexion militante entamée avec son bestseller No Logo, Naomi Klein dénonce, dans La stratégie du choc, l’existence d’opérations concertées dans le but d’assurer la prise de contrôle de la planète par les tenants d’un ultralibéralisme toutpuissant. Ce dernier met sciemment à contribution crises et désastres pour substituer aux valeurs démocratiques, auxquelles les sociétés aspirent, la seule loi du marché et la barbarie de la spéculation.
Remarquablement conduite et documentée, cette histoire secrète du libre marché, qui dessine une nouvelle éthique de l’investigation journalistique, s’affirme comme une lecture indispensable pour réévaluer les enjeux des temps présent et à venir, vis-à-vis desquels les citoyens du monde portent, ensemble, une responsabilité impossible à déléguer.
Storytelling, La machine à fabriquer des histoires et à formater les esprits, Christian Salmon, Editions La Découverte
Depuis qu’elle existe, l’humanité a su cultiver l’art de raconter des histoires, un art partout au cœur du lien social. Mais depuis les années 1990, aux États-Unis puis en Europe, il a été investi par les logiques de la communication et du capitalisme triomphant, sous l’appellation anodine de « storytelling » : celui-ci est devenu une arme aux mains des « gourous » du marketing, du management et de la communication politique, pour mieux formater les esprits des consommateurs et des citoyens. Derrière les campagnes publicitaires, mais aussi dans l’ombre des campagnes électorales victorieuses, de Bush à Sarkozy, se cachent les techniciens sophistiqués du storytelling management ou du digital storytelling.
C’est cet incroyable hold-up sur l’imagination des humains que révèle Christian Salmon dans ce livre, au terme d’une longue enquête consacrée aux applications toujours plus nombreuses du storytelling : le marketing s’appuie plus sur l’histoire des marques que sur leur image, les managers doivent raconter des histoires pour motiver les salariés, les militaires en Irak s’entraînent sur des jeux vidéos conçus à Hollywood et les spins doctor construisent la vie politique comme un récit…
Christian Salmon dévoile ici les rouages d’une « machine à raconter » qui remplace le raisonnement rationnel, bien plus efficace que toutes les imageries orwelliennes de la société totalitaire. Ce « nouvel ordre narratif » va au-delà de la création d’une novlangue médiatique engluant la pensée : le sujet qu’il veut formater est un individu envoûté, immergé dans un univers fictif qui filtre les perceptions, stimule les affects, encadre les comportements et les idées…
Contre les jouets sexistes, Editions l’échappée
Pourquoi trouve-t-on des pages bleues et des pages roses dans les catalogues de jouets?. Pourquoi les petits garçons s’imaginent-ils journalistes, pilotes de course, cosmonautes ou aviateurs tandis que les petites filles disent simplement rêver… d’une maison?. Des associations antisexistes (Mix-cité, le Collectif contre le publisexisme) prennent la parole dans cet ouvrage ambitieux et percutant, qui révèle l’ampleur de la discrimination sexiste que subissent les enfants et la manière dont se construisent le masculin et le féminin au travers des jouets et de leurs usages. Fruit de réflexions et d’expériences de lutte et de travail aussi bien individuelles (parents, instituteurs-trices, éducateurs-trices, etc.) que collectives (animation d’une campagne contre les jouets sexistes durant la période de Noël), ce livre propose des pistes pour combattre et faire reculer le sexisme au quotidien dès le plus jeune âge
L’École et la peste publicitaire de Nico Hirtt et Bernard Legros. Préface d’Alain Accardo
La publicité ne se donne aucune limite : son intrusion dans les écoles est une réalité de plus en plus perceptible qui n’est pas sans inquiéter. Cette tendance à l’arrivée des marques en milieu scolaire est à mettre en relation avec le désir de certains de marchandiser progressivement, avant de le privatiser, le système éducatif public.
Sous quelles formes cette entrée de la pub se présente-elle ? Quels sont les soubassements idéologiques de cette immixtion ? Quelles sont les forces économiques qui la sous-tendent ? Quelles sont les stratégies mises en oeuvre ? Quelles en sont les conséquences ? Pourquoi et comment résister, collectivement et individuellement ?
À toutes ces questions, Nico Hirtt (Appel Pour une Ecole Démocratique – APED) et Bernard Legros (Résistance à l’Agression Publicitaire, Réseau Belge des Objecteurs de Croissance), par ailleurs enseignants, apportent des réponses.
On achète bien les cerveaux, la publicité et les médias, Marie Bénilde, Editions Raisons d’Agir
Trop souvent, l’omniprésence de la publicité dans les médias est acceptée avec un mélange d’agacement et de fatalisme. Mais connaît-on le coût d’une telle résignation
Il est élevé : une information altérée au profit d’intérêts privés, une télévision soucieuse de « vendre du temps de cerveau humain disponible », une presse soumise aux exigences des annonceurs…
Pourtant, la publicité se présente comme un art, une culture, une machine à rêves. En réalité, elle façonne des besoins de consommation, véhicule des stéréotypes, alimente la course au productivisme. Et, désormais, elle recourt aux neurosciences pour installer ses « marques » dans nos consciences. Ses agences milliardaires en ont fait un pouvoir financier ; ses conseillers en communication, un pouvoir politique ; son influence sur la presse, un pouvoir médiatique. Bien plus qu’une émanation superficielle de l’ordre économique, la « pub » en est un rouage essentiel.
Le temps de l’antipub, l’emprise de la publicité et ceux qui la combattent, Sébastien Darsy, Actes Sud, 2005.
Le temps de l’antipub est-il advenu ? L’omniprésence de la publicité est de plus en plus critiquée. On lui reproche non seulement d’agir sur les esprits et l’inconscient du consommateur mais aussi d’influencer la vie politique, culturelle et sociale.
Sébastien Darsy répertorie, maints exemples à l’appui, les multiples formes que revêt la « communication commerciale ». Il dresse également un panorama des différents mouvements antipublicité agissant à Paris et ailleurs. Qu’il s’agisse de mouvements pour sauvegarder le paysage, de collectifs indépendants ou d’altermondialistes déclarés, tous amorcent une prise de conscience essentielle et tentent de limiter l’influence publicitaire.
Pertinent et bien documenté, Le Temps de l’antipub, issu de plusieurs années d’observation, d’enquêtes et d’interviews sur le terrain, nous éclaire sur l’un des faits de société actuels les plus sujets à controverse.
Putain de ta marque ! La pub contre l’esprit de révolte, Paul Ariès, Editions Golias, 2003.
La pub c’est zérocomme le symbole mathématique : elle n’a pas de valeur en soi ni artistique ni économique, mais placée au service des Marques et de l’idéologie marchande, elle fait des ravages.
La publicité a transformé le monde en quelques décennies beaucoup plus que cela ne s’est fait en huit siècle. Elle voudrait se faire passer pour une distraction futile ou une information des consommateurs. Elle a une lourde responsabilité dans l’évolution des comportements comme le développement de la violence dans les cités, celui de l’obésité qui touche un jeune sur cinq ou la destruction de la planète.
Le refus de l’agression publicitaire est un acte concret qui conduit aussi à refuser ces rituels qui nous font vivre le shopping comme un « flirt » avec les objets, à vivre la vie sur le mode du « lèche-vitrine », à pénétrer dans les hypermarchés comme dans des Temples de al consommation, à multiplier les rues piétonnes comme lieux de spectacle da la marchandise, à concevoir les soldes contre une nouvelle temporalité.
La publicité annonce une société dans laquelle la part la plus humaine de l’homme serait passée aux oubliettes, elle préfigure une civilisation dans laquelle l’humanité se réduirait à la consommation.
No logo, la tyrannie des marques, Naomi Klein, Leméac / Actes Sud, 2001.
Aujourd’hui, le village est « planétaire », l’adolescent « mondial » et la société de consommation dominée par les marques. Les espaces publicitaires traditionnels qu’elles se sont de tout temps montré promptes à coloniser — panneaux d’affichage, télévision, cinéma, presse écrite — sont désormais devenus trop restreints pour des logos frappés d’expansionnisme galopant. En plantant leurs drapeaux sur des territoires jusqu’à présent vierges de toute publicité, en substituant au simple objet de consommation une image capable de le faire accéder à la dimension du mythe, les multinationales ne se sont pas contentées de bouleverser les mentalités et le monde du travail, elles ont modifié l’économie de nombreux pays.
Dans cette course au profit, beaucoup sont en effet passés maîtres dans l’art de bafouer les droits de l’homme : l’esclavage moderne existe dans les zones franches industrielles ou dans certains Etats du Tiers-Monde, véritables paradis fiscaux pour sociétés capitalistes. Pendant ce temps, en Occident, les usines ferment les unes après les autres et migrent sous des cieux plus complaisants, les mises à pied massives se succèdent à un rythme effréné, les contrats à temps partiel ou intérimaires remplacent les emplois permanents, les acquis sociaux sont laminés, voire disparaissent.
Mais le nombre augmente de ceux qui prônent l’urgence d’une mobilisation vigilante, et qui dénoncent les abus commis par les grandes sociétés. Venant de partout, ils se rencontrent, se regroupent et s’organisent sur l’Internet : ils veulent récupérer l’espace, la rue, la forêt dont on les a privés, ils réclament des emplois et des conditions de travail décents, un partage plus équitable des énormes bénéfices des multinationales, ils refusent d’acheter des produits pour lesquels d’autres, à des milliers de kilomètres de chez eux, paient le tribut de la sueur et parfois même du sang.
Ce nouveau militantisme, reflet de la pluralité sociale et ethnique de bon nombre de pays, a déjà gagné des batailles contre les logos mastodontes. Les événements de Seattle ou de Prague l’ont prouvé : il est encore temps de dire non à la tyrannie des marques.
De la misère humaine en milieu publicitaire, comment le monde se meurt de notre mode de vie, Groupe Marcuse, La Découverte, sur le vif, 2004.
La publicité ne cesse d’étendre son empire.
Nous sommes chaque jour soumis à plus de sept mille messages publicitaires. Jusqu’où ira ce bombardement ? En France, plus de vingt milliards d’euros sont investis par an en publicité – trente fois plus que le budget du ministère de l’Environnement ! Qu’y a-t-il là de si décisif pour qu’on y consacre tant d’argent, de talent et d’énergie ?
C’est que la croissance est indispensable pour entretenir la santé de l’économie. Or, on ne peut produire toujours plus de marchandises sans produire en même temps les envies qui permettent de les écouler. Les publicitaires sont chargés de nous inoculer ces envies. Non seulement on nous somme de participer à la production de la croissante de marchandises, mais avec la publicité nous sommes tenus d’en assurer l’écoulement, jusqu’à la nausée.
Le groupe Marcuse explique que le système publicitaire est indispensable à l’expension du consumérisme et du productivisme, dont les conséquences sont catastrophiques pour les hommes comme pour la nature. la publicité est le carburant idéologique de ce saccage : elle nous incite sans cesse à consommer, tout en nous aveuglant sur les conséquences de cette hyperconsommation.
Il ne faut donc pas en rester à une critique moralisante des « excès » de la publicité. il faut plutôt s’attacher à comprendre comment elle diffuse un mode de vie qui contribue à l’appauvrissement de la vie. Les excès si décriés apparaîtront alors sous leur jour véritable : les dernières percées d’une offensive qui, depuis trop longtemps, participe à la dévastation du monde.
A bas la pub, Charlie Hebdo, Hors-série.
« La publicité nous prend pour des cons. La publicité nous rend cons. »
C’est une profession de foi. C’est la mienne. Ce fut celle de Hara-Kiri entre 1960 et 1985. C’est celle de Chrlie Hebdo. Ce devrait êtr celle de tout journal, de tout média, qui se veut libre.
La liberté exclut toute dépendance, entre autres celle envers quiconque a quelque chose à vendre. Une presse dont le prix de vente n’est qu’une infime partie de ses ressources, dont le gros tirage ne sert qu’à attirer de gros annonceurs, n’est plus qu’un catalogue, qu’un prospectus. Elle est tributaire, qu’elle le veuille ou non, de ceux qu’elle nomme pudiquement ses « annonceurs », qui sont en fait ses maîtres. « Sans la liberté de blâmer, il n’est point d’éloge flatteur », proclame un quotidien qui ne vit que par ses énormes suppléments publicitaires. Il ne manque pas d’air ! Va critiquer honnêtement la dernière bagnole du fabricant qui te paie un encart couleur de quatre apges !
LA publicité, ce pourceau qui entre chez vous sans frapper, est maintenant le tableau d’affichage des consurrents de la grande compétition de la mondialisation par le fric… Foutons-nous de sa gueule, c’est encore premis. Tout juste !
Cavanna
Et bien sûr les dossiers de Casseurs de Pub…
Crée en 1999, Casseurs de pub est une association loi de 1901 dont l’objectif est de promouvoir la création graphique et artistique basée sur la critique de la société de consommation et la promotion d’alternatives. Dans ce sens, l’association diffuse une revue annuelle Casseurs de pub et un journal mensuel La Décroissance tirés tous les deux à 45000 exemplaires, disponibles sur abonnement et en kiosques.
L’association relaye des évènements comme la « Rentrée sans marque », la « Journée sans achat », la « Semaine sans télé »…
Elle réalise des films d’animations, organise des colloques, des spectacles, des expositions, etc. et tient le site internet sur lequel vous êtes en train de lire ce texte. Comme son grand frère Adbusters (adbusters.org), Casseurs de pub a été fondé par un ancien publicitaire.
Ainsi que le journal La Décroissance, journal de la joie de vivre !
Le projet de la décroissance est la seule alternative possible au développement de la misère et à la destruction de la planète. La décroissance est un mouvement d’idées et un ensemble de pratiques qui n’appartiennent à personne. La Décroissance entend être au service de cette cause, mais ne prétend pas en être le dépositaire exclusif. Il se veut au contraire un vecteur de débats et de mobilisations pour convaincre les partisans du «développement durable» de leur impasse. Le journal s’adressera par son contenu au plus grand nombre, fort du principe que les choix politiques sont l’affaire de tous.
Nous défendrons quelques grands principes qui constituent notre identité et la raison de notre combat.
Nous sommes foncièrement humanistes, démocrates et fidèles à des valeurs comme la liberté, l’égalité et la fraternité.
Nous ne croyons pas qu’il faille choisir entre la question écologique et la question sociale, qui sont pour nous intimement liées. La décroissance vise à rendre aux générations futures une planète sur laquelle non seulement il sera encore possible de vivre mais où il fera bon vivre. La décroissance ne propose pas de vivre «moins» mais «mieux», avec «moins de biens et plus de liens». La décroissance repose sur une autre conception de la société que toutes celles que proposent les autres partis politiques. Elle se fonde sur un autre rapport à l’espace et au temps mais qui n’est qu’une façon de renouer avec une longue histoire de combat contre dominations et aliénations.
Nous sommes convaincus que l’émancipation sera l’oeuvre des humains eux-mêmes et au premier chef des plus faibles.
Nous croyons en la possibilité de poursuivre l’aventure pour une société plus humaine, loin de toute idéalisation du passé ou des traditions ou d’un ailleurs.
Nous n’avons pas de modèle car nous croyons à la nécessité d’inventer ensemble une société viable et juste. Le journal soutiendra toute initiative de simplicité volontaire mais travaillera aussi à l’articulation de ces initiatives individuelles ou communautaires à la construction d’un projet politique capable de faire rêver. Le journal sera une tribune des débats qui divisent et diviseront toujours ce mouvement. Le journal n’accueillera pas, en revanche, les idéologies qui font de l’humanité elle-même la source des problèmes.
Nous combattons tout système productiviste et société de consommation mais nous ne voyons pas dans l’humanité notre adversaire.
Nous pensons qu’il est possible et nécessaire de réconcilier le «principe responsabilité» et le «principe espérance».
11 février 2007 à 18:34 |
Le PETIT DICTIONNAIRE PARADOXAL ET IMPERTINENT DE LA PUBLICITE est enfin sorti… et à lire de toute urgence pour ne plus se faire « emPUBer » !!!!
à lui tout seul, un petit livre ne peut suffire à nous délivrer de l’oppression de l’idéologie mercantiliste et de la manipulation publicitaire, mais par la dérision et la férocité de ses observations, il contribue à la construction d’une contre-pensée critique, éclairée et accessible à tous.
– Pour le commander sur le net :
. http://www.librairiewb.com/diffusion/cefal/2871302294.html
Bonne lecture à tous et bonne cure de désintoxication publicitaire !
Ma boîte aux lettres vous est ouverte…
Luce Tukru
11 mai 2007 à 19:44 |
Bonjour,
merci pour votre site : continuez !!!
Une remarque à propos du nom de l’auteur du livre LE PETIT DICTIONNAIRE PARADOXAL ET IMPERTINENT DE LA PUBLICITE. Je ne sais pas ce que vaut le livre, mais s’il est du niveau de Lustucru quand à la réflexion sur l’idéologie mercantiliste et la manipulation publicitaire, ben c’est pas gagné… Bref, je crains pour Luce Tukru de préférer opter pour les oeufs frais 🙂
10 juin 2007 à 19:06 |
Loubatie, vous le savez : On ne fait pas d’omelette sans casser les oeufs !Luce Tukru les casse (j’ai lu le livre) et l’omelette est savoureuse d’impertinenece et d’originalité… à lire absolument !
30 août 2007 à 06:17 |
Il m’étonnerait que « loubatie » ne soit pas un propub non point égaré mais venu exprès pour dénigrer l’ouvrage. Perso, j’aurais pu (et aimé) écrire ce qu’écrit Luce Tukru dans ce message.
Je ne connaissais pas ce blog, je suis venue à la suite d’une recherche sur Google parce que je ne trouve plus (la maison est en plein travaux) le supplément de Charlie.
Mais il y a pub et pub et je vais faire la mienne sur mon blog, un petit lien sur les sites que « Kamizole soutient très fort ».
continuez !
21 mai 2010 à 22:21 |
La tyrannie du marketing, Alain Astouric, éditions e®e février 2010.
Nous savons qu’il n’y a pas, d’un côté de vilains marchands
qui veulent écouler leurs produits à coup de matraquages
marketing conjugués à d’innombrables créations publicitaires
et d’un autre côté d’innocents consommateurs qui en seraient
systématiquement les malheureuses victimes. Nous savons
aussi que la publicité n’est généralement qu’un outil au
service d’un système économique favorisant la (sur)consommation
et que, si on le lui demandait, la publicité serait tout à
fait capable d’inverser la tendance en nous incitant à moins
consommer. D’ailleurs depuis quelques temps ne s’y essaie-t-
elle pas à propos de la sauvegarde de l’environnement.
Mais nous savons surtout qu’un excès est un excès, que
le marketing et la publicité en commettent tous les jours. Et
que, lorsque les excès risquent d’impacter sur la santé des
gens et sur l’environnement, lorsqu’ils influent sur la liberté
des médias, favorisent les situations de surendettement,
décrédibilisent la politique et tentent de nous endoctriner,
alors, il est plus que préférable de bien les repérer pour mieux
s’en prémunir.
11 mai 2014 à 11:09 |
La tyrannie du marketing : un livre qui dénonce les conséquences du marketing et de la pub sur notre santé, sur l’environnement, sur la liberté des médias, sur le surendettement … et même leur capacité à décrédibiliser la politique. En vente dans toutes les librairies de France, Belgique et Suisse
http://www.editions-ere.net/catalogue/essais/la-tyrannie-du-marketing