Archive for janvier 2012

27 janvier 2012

J’ai trop trainé à l’écrire mais heureusement une autre personne l’a fait…

Sexisme chez les anti-pubs, par Sylvie Tissot

« J’ai pris ces deux photos le 31 décembre à la station du métro parisien Oberkampf. Mais depuis quelques semaines c’est aussi à Miromesnil, à Saint Michel et sur d’autres lignes que s’étale en grosses lettres le « pauv’ blonde » des marqueurs antipubs. J’avais d’abord trouvé le propos rigolo. Au slogan publicitaire d’un site de rencontre « J’ai découvert mon voisin sur le site CelibParis », la réplique était bien trouvée : « Moi, mon voisin, j’ai juste frappé à sa porte ». Bien trouvée mais malheureusement précédée d’un « Pauv’ blonde ». A quelques mètres de là, c’est par une « connasse » que le même militant avait trouvé malin d’exprimer son agacement face à une marque de vêtement et sa nouvelle collection « Miss France 2012 ». »

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Cass’ toi pauv’ pauvre !

3 janvier 2012

Regardez ! Mais regardez donc ce que vous n’aurez jamais !


Vous pouvez trimer, travailler plus pour vous faire entuber plus, ça ne sera jamais suffisant pour que vous puissiez vous payer du caviar et pouvoir l’étaler sur vos lèvres gercées.

Que croyez-vous ? Qu’il faille du mérité pour pouvoir faire comme elle ? Non, juste être bien né ou avoir arnaqué, volé, manipulé sans état d’âme.
Alors vous me direz que vous ne mangez pas de ce pain-là, que bouffer du caviar avec les doigts ne fait pas partie de vos valeurs ? Mais la publicité est là pour vous marteler que si ! Vos valeurs n’ont pas d’intérêt, votre morale, vos idéaux, ça rapportent rien, on s’en tape complètement.

On est là pour vous faire croire que vos quelques minutes de gloire à la télévision vous feront accéder à ça, que cela vous permettra de vous approcher de nous, mais ça vous cramera les ailes et ce que vous croirez gagner sera cent fois moindre que ce que ça nous rapportera. Vous serez toujours les dindons de la farce !

Allez ! C’est Noël, claquez vos tunes dans des jouets en plastiques bourrés d’électronique en souvenir de vos enfances massacrées par les marchandises futiles qui ne combleront jamais le vide rempli d’inutilités de vos vies de pauvre.

(Photo prise dans un quartier (très) pauvre du XIX° arrondissement de Paris)